Reflets - Guillaume Moisson | Artiste Peintre Décorateur | Lille - 59

Reflets

Utiliser des grands formats et de travailler dans un total lâcher prise au gré des coups de pinceaux et de l’inspiration. Devenir créateur de mer et créer tout un monde marin, axé sur l’imaginaire.
Utiliser des grands formats et de travailler dans un total lâcher prise au gré des coups de pinceaux et de l’inspiration.
Devenir créateur de mer et créer tout un monde marin, axé sur l’imaginaire.
Depuis mon enfance je peins la mer.  A l’époque je peignais à l’aquarelle sur papier les îles normandes du nom de Chausey. J’ai toujours habité au bord de la mer dans la baie du Mont Saint Michel entouré et marqué par l’influence et la présence d’artistes peintres locaux. Cela dura des années, toujours à peindre sur papier, sur des petits formats, jusqu’au jour ou je visite une galerie d’art dans mon pays normand. Je tombe sur l’exposition d’un artiste sud américain dont le travail me subjugue par la puissance créatrice qu’elle dégage. L’idée est d’utiliser des grands formats et de travailler dans un total lâcher prise au gré des coups de pinceaux et de l’inspiration. Le déclic est immédiat puisque je décide de devenir créateur de mer à ma sauce en partant de rien et ainsi créer tout un monde marin, axé sur l’imaginaire.  La nature spectacle dans toute sa splendeur : tenter de l’encenser avec mes petits moyens d’exécution afin de révéler tout ce qu’elle a de plus majestueux, parée d’une beauté fragile et malmenée qui se retrouve en détresse. C’est pour cela que je vois aussi ce travail comme un quasi engagement :
Peindre c’est aussi lutter contre l’irrespect.

-Guillaume Moisson-

Depuis mon enfance je peins la mer.  A l’époque je peignais à l’aquarelle sur papier les îles normandes du nom de Chausey. J’ai toujours habité au bord de la mer dans la baie du Mont Saint Michel entouré et marqué par l’influence et la présence d’artistes peintres locaux. Cela dura des années, toujours à peindre sur papier, sur des petits formats, jusqu’au jour ou je visite une galerie d’art dans mon pays normand. Je tombe sur l’exposition d’un artiste sud américain dont le travail me subjugue par la puissance créatrice qu’elle dégage. L’idée est d’utiliser des grands formats et de travailler dans un total lâcher prise au gré des coups de pinceaux et de l’inspiration. Le déclic est immédiat puisque je décide de devenir créateur de mer à ma sauce en partant de rien et ainsi créer tout un monde marin, axé sur l’imaginaire. La nature spectacle dans toute sa splendeur : tenter de l’encenser avec mes petits moyens d’exécution afin de révéler tout ce qu’elle a de plus majestueux, parée d’une beauté fragile et malmenée qui se retrouve en détresse. C’est pour cela que je vois aussi ce travail comme un quasi engagement : Peindre c’est aussi lutter contre l’irrespect.

Pour cette interprétation j’ai voulu utiliser une couleur exotique caribéenne pour atténuer et adoucir le déchainement tempétueux de cette mer : en effet, les aquarelles de mon enfance étaient plus calmes avec de petits mouvements d’eau, des pêcheurs sur la plage ou sur l’eau sur leurs chalutiers ou doris. Des moments tranquilles du Pays Granvillais, de la pêche traditionnelle normande. Mais une page se tourne vraiment lors de cette rencontre avec ce peintre sud américain.Il m’a fait prendre conscience que peindre sans filet, se jeter dans le vide sans se laisser guider par un modèle, une photo permet de puiser au fond de soi plein de ressources et d’idées personnelles. D’autre part regarder ce sujet comme un spectacle ou les éléments se font face, s’affrontent pour nous donner à voir, sentir cette sensation de bouillonnement, tel est mon souhait. Je trouve que la mer est d’autant plus belle qu’elle est sculptée aussi rageusement par le vent. Elle vous démontre qu’elle est indomptable sans foi ni loi et vous laisse totalement impuissant face à elle. Soit vous vous laissez happer par son tourbillon d’écume pour quelques pas de danse avec elle, soit vous préférez lui tourner le dos.

 

-Guillaume Moisson-

Pour cette interprétation j’ai voulu utiliser une couleur exotique caribéenne pour atténuer et adoucir le déchainement tempétueux de cette mer : en effet, les aquarelles de mon enfance étaient plus calmes avec de petits mouvements d’eau, des pêcheurs sur la plage ou sur l’eau sur leurs chalutiers ou doris. Des moments tranquilles du Pays Granvillais, de la pêche traditionnelle normande. Mais une page se tourne vraiment lors de cette rencontre avec ce peintre sud américain.Il m’a fait prendre conscience que peindre sans filet, se jeter dans le vide sans se laisser guider par un modèle, une photo permet de puiser au fond de soi plein de ressources et d’idées personnelles. D’autre part regarder ce sujet comme un spectacle ou les éléments se font face, s’affrontent pour nous donner à voir, sentir cette sensation de bouillonnement, tel est mon souhait. Je trouve que la mer est d’autant plus belle qu’elle est sculptée aussi rageusement par le vent. Elle vous démontre qu’elle est indomptable sans foi ni loi et vous laisse totalement impuissant face à elle. Soit vous vous laissez happer par son tourbillon d’écume pour quelques pas de danse avec elle, soit vous préférez lui tourner le dos.

Technique

Technique mixte : huile et acrylique sur châssis toilé

Technique

Technique mixte : huile et acrylique sur châssis toilé